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Nous reprenons la route.
Cette fois ci nos pas nous mènent vers une destination plus connue des romantiques et des amoureux, mais notre regard va s’exercer à d’autres emplois... !
VENISE...
C’est le temps de la biennale d’art contemporain
Qui nous fera passer de l’incroyable
À l’extraordinaire
Parfois à l’insaisissable ou au merveilleux.
40 élèves de terminales vont chercher à poser leurs yeux, leur curiosité, leur audace sur les lieux et les œuvres qui leur seront proposées
et ils vous livreront chaque jour
Une seule image, une seule légende
Pour transmettre l’essence de leur journée
En fonction de leur envie
De leur sensibilité
De leur goût
Ainsi, ils sont les témoins de leur époque
De leur environnement
Et deviennent le relais
De la transmission.
Laissez vous emporter, vous allez être surpris...
BVG
Billets
De retour...
Ce matin il faut tout ranger, vérifier que rien ne traine sous les lits, dire au revoir à la plage, faire un petit tour à la superette, descendre les valises, sans oublier de prendre un ultime pique nique italien.
10h
On récupère les cautions, on se compte sans se tromper, on file dans le brouillard.
La route nous secoue, les camions roulent sur toutes les files, une fiat 500 fait du 40km/h, tout le monde dort dans le bus, sauf notre chauffeur qui se faufile comme un pro.
La bruine est au rendez vous pour la visite de la villa Barbaro. Il faut pourtant descendre du bus. Les visages sont embrumés mais la bonne humeur est toujours là. Nous pique niquons sur le parking des bus, entre buissons, tas de cailloux et piles de bâtons. Les sandwichs n’ont toujours aucun goût mais trop d’odeur, un vrai mystère…
Bien loin de la place San Marco et de la glace nicoletta (nouveau parfum inventé par Mme Anquez), la villa semble perdue en pleine nature.
Nous y entrons par groupe en chaussant des pantoufles du 45, glissons harmonieusement sur le parquet comme des patineurs. Le spectacle autour de nous est magnifique… mais ne fait pas l’unanimité. Les peintures à la fresque de Véronèse ne peuvent faire concurrence aux meubles IKEA, et cela nous désespère… ! Quoi qu’il en soit, les trompe l’œil et les perspectives forcent l’admiration et chacun se demande comment une telle œuvre a pu être réalisée et financée en si peu de temps. Les jardins et les piscines ouvrent les horizons, la famille Barbaro gardera tout son mystère.
Au loin, Maelys, Laurine et Noemie C font la ronde, Mathys nous observe du haut de son tas de cailloux avec une longue vue imaginaire, Emma et Noemie G dansent le menuet… Bienvenue à l’école maternelle de Gabriel Fauré ! Oui, trop de culture peu mener à la régression.. !
Pourtant, et même si les dessins quotidiens d’Emil disent le contraire, on a bien la sensation d’avoir un peu grandi à travers cette aventure.
Les yeux et les esprits bien remplis, nous repartons pour 8 heures de bus. Les écrans s’abaissent, Lucy nous transporte d’Asie à Paris, fait le tour du perif à contre sens, et termine dans une clé USB.
Un plein de gasoil et deux sandwichs plus loin, c’est l’histoire de ce cardiologue et de sa voisine qui enflamme les passions. Les paris sont ouverts sur l’issue du film…
Le tunnel du Mont Blanc nous ramène en France, chacun se penche sur son portable. C’est la fin du voyage. Nous retournons dans nos univers propres, mais gardons en commun la vision de la lagune en octobre.
Merci à tous.
par Bénédicte VADON-GOBLET
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21
octobre
2017
par Bénédicte VADON-GOBLET
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20
octobre
2017
Biennale et crustacées
En direction de l’arsenal, nous avançons d’un bon pas sans être étonnés du brouillard qui nous enveloppe depuis le début de notre séjour.
La mer est présente partout, en rongeant les matières immergées, en passant sous les palais, entre les ruelles et sous les ponts, en portant les bateaux navettes, en offrant l’humidité de l’air au nez des passants.
Nous sommes des habitués à présent. Plus personne ne se penche à bord du vaporetto pour regarder les flots, pas un regard vers l’horizon pour guetter les premières ombres de Venise, à peine pourrions nous nous confondre aux autres passagers abonnés qui traversent chaque jour pour aller travailler…
Le programme du jour est chargé car nous devons terminer la biennale avec la visite de l’arsenal, immense dispositif d’expos éparpillées dans les anciens bâtiments militaires qui longent la lagune. L’espace est impressionnant, chargé d’histoire et d’odeur d’une activité industrielle intense, et les œuvres s’y installent sans complexe, emplissant les lieux parfois, disparaissant dans d’autres pièces. Nous sillonnons entre les visiteurs, traversons au pas cadencé les pièces pour se retrouver au point de rencontre qui sera notre point de repère de toute la journée. Puis, chacun choisit sa direction et ses œuvres : un artiste suit un carré de lumière dessiné au sol avec du sable qu’il dirige à l’aide son balais ; un cheval en marbre se dresse face à une femme décidée ; une vieille femme possédée nous interpelle par écran et nous entoure de ses bras drapés ; des vielles chaussures servent de pots de fleurs ; des soleils se lèvent et se couchent partout dans le monde à la fois ; des esclaves se débattent dans des barques inondées ; des cadavres se décomposent dans leur bulle de plastique; des vagues de papiers colorés nous observent de haut…
Les élèves sont plus à l’aise et n’hésitent plus à s’interpeler pour échanger leurs impressions.
Notre pause déjeuner prend aussi des allures de vieux couples. Plus de secret entre notre sandwich minable et nous, le mythe des repas italiens est brisé et notre frustration grandit à mesure que l’espoir de la bonne grosse pizza s’éloigne…
Mais peu de temps pour se lamenter, nous sommes attendus à la pointe de la douane pour une exposition mystère.
Nous sommes accueillis par des statues monumentales, sorties d’un espace sous marin imaginaire… Et le mélange entre la mythologie et les symboles de notre monde contemporain offre de belles associations.
Les marbres roses et blanc se reflètent, et les coraux accrochés sur les corps des statues les habillent d’épines imaginaires... Le décor est splendide, nos regards se perdent vers la lagune embrumée...
Mais La fatigue est là pourtant, et la majorité des élèves rêvent d’un retour express vers le bus. Un petit tour dans les ruelles de la ville sera le point final de notre escapade vénitienne aux heures de pointe. Le vaporetto coupe notre groupe en deux, le soleil se couche, nous repartons vers notre hôtel… Bateau, puis bus dans les rues désertées de Jesolo.
Ce soir, les pâtes sont à la bolognaise, la plage est au bout de la rue, les photos sont plus difficiles à trier, c’est la fin de la saison.
Demain, après notre départ, l’hôtel ferme. Le ponton au dessus des vagues ne sera foulé par les pieds des touristes qu’en mars prochain…
par Bénédicte VADON-GOBLET
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lire
C’est toujours aussi agréable de suivre vos pas au cours des différents sites explorés ! Les billets postés permettent de voir à travers vos yeux... la transmission est faite ! Bravo et encore merci pour ces moments de lecture bien agréable !:) Ghislaine
Ghislaine CARME
le 20 octobre 2017 à 15
01
19
octobre
2017
par Bénédicte VADON-GOBLET
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19
octobre
2017
mercredi c’est biennale!
Mercredi, c’est biennale! Malgré un brouillard à couper au couteau, le parking des bus était déjà rempli ce matin.
Tous les profs d’arts de France s’étaient donné rendez vous pour prendre le vaporetto. Pire que la rue Carnot pour les courses de noël. Tout le monde embarque, ça parle français dans tous les coins, rien de dépaysant... Sur le bateau, le vent caresse les visages, s’engouffre dans les cols. L’Adriatique reste mystérieuse mais nous sentons l’air chargé de mer.
Au loin, des poteaux sur l’eau, des silhouettes d’arbres, des ombres d’églises ou de palais :
nous arrivons à Venise…
Au pas cadencé, nous suivons à grand peine Mme Anquez qui nous ouvre les mystères de la biennale. De pavillons en rendez vous, nous tentons de nous retrouver, de nous compter et de repartir au gré des propositions artistiques.
Valériia ne quitte pas son appareil photo, Mathilde croque tout ce qui bouge sur son carnet, Emil perd son numéro, Caelyn rit aux éclats, Mathys et Daphnée qui n’ont pas leur montre font attendre tout le monde, Winona esquisse un pas de danse , Malou et Malaury font une pause sur un banc et Emma regarde l’intérieur du trou du bâtiment japonais avec grâce…
Le pique nique est… terrible.
Sitôt avalé, nous entamons l’exploration d’un autre espace, plus interactif. Une caravane à membres attire toute notre attention et nous explorons sans crainte toutes les propositions : bras, jambes, postérieur, tête, tout y passe. Les uns testent, les autres rigolent ; notre groupe trouve ainsi son sens et sa vertue. Du haut d’un camion vertical, le point de vue sur la biennale est étonnant.
Nous terminons notre après-midi en course folle dans Venise. Direction place San Marco, entre ponts, escaliers et touristes non-chalants, le groupe tente de suivre sa tête blonde qui fonce tel un bolide le long du port. La ville est magique et ressemble tant à son image… Même les glaces (ou les pâtes) sont à la hauteur !
Des couleurs et des ruelles pour finir cette journée, de belles note de musique, un petit tour en salle d’attente aux heures de pointe pour attraper le vaporetto du retour et nous voilà à nouveau dans notre bus.
Le retour est silencieux, la fatigue est là mais aussi les pensées…
Ce que nous avons vu aujourd’hui nous interroge, nous bouscule, nous dérange parfois mais ne nous laisse pas indifférents. C’est sans doute cela le rôle de l’art
Ne pas nous laisser dans notre zone de confort… mais être vivants, toujours.
par Bénédicte VADON-GOBLET
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19
octobre
2017
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